--Le nouveau concierge est arrivé

Une fois transplanné aux limites du domaine de Poudlard, Sévérus avait trainé le futur concierge jusqu'à ce qui serait ses futurs appartements. La, il le laissa tomber, le délivrant de son sort.

"Bon, vous voila chez vous maintenant. Une fois installé, passez voir le directeur, il vous dira vos devoirs et vos droits en tant que concierge de Poudlard. Votre paye, ca peut toujours servir. Il vous donnera vos trousseaux de clefs aussi."

(et ca tu contacteras léodagan par mp pour que vous le jouiez)

Rigone se releva et remit ses vêtements en place. L'homme grogna quelque chose d'inaudible (ressemblant à "crétin d'homme des cavernes") et sortit sa baguette. L'air passablement menaçant, le sorcier le plus jeune la pointa sur Mido.
Deux secondes après, le lapin resautillait joyeusement, essayant de monter sur le bar...

- Mido, calme, il n'y a plus de comptoir." Rigone leva les yeux au ciel, et croisa les bras, se tournant vers Snape. "Dois-je en déduire que je suis le nouveau concierge de Poudlard ? Si c'est bien le cas, est-ce que les gargouilles sont averties ?"

Non parce que bon... Mido lança un regard intrigué à l'homme des cachots, comme suppliant celui-ci d'approuver. Les gargouilles étaient terrifiantes et le lapin -tout comme son Maître- n'avait AUCUNE envie d'être de nouveau sous leur joug.

"Les gargouilles ne irent les gens que lorsqu'on lur ordonne. sauf celles qui gardent l'entrée du domaine. Mais vous êtes déjà dedans. Baissez cette baguette, vous allez finir par vous blesser ou pire..."

Sévérus sourrit.

"... m'offrir enfinn mon civet."

Bon appétit les gens.

Rigone haussa un sourcil et rangea sa baguette dans sa manche, ne serais-ce que par respect pour Mido. Ceci dit, c'était aussi parce qu'il avait besoin de ses mains. Les bouger était assez rassurant, et l'aidait à entrer dans la peau des personnalités qu'il incarnait. Là, par exemple, il savait qu'il fallait qu'il se remette à faire n'importe quoi, sinon il ne tiendrait pas calme longtemps face à cet homme.

C'est donc une fois sa baguette rangée que Rigone se permit -enfin- de changer totalement de comportement. Il se laissa tomber à genoux et leva des yeux brillants vers Severus, comme le dévorant du regard. Comme si Severus Snape avait été le père Noël et que lui, Rigone Arakins, était un de ces enfants de cinq ans stupides qui croient aux contes de fées. Ou a l'Amour (avec un grand A). Ou -donc, qui croient dur comme fer qu'un Vieux Gateux barbu qui offre des cadeaux à des enfants est autre choses qu'un pervers manipulateur. Qu'un...

Mido lui lança un regard sceptique, interrompant ses dérivations.

- Je... Je suis TELLEMENT rassuré ! VOUS êtes un homme merveilleux, Monsieur ! Je, je-Oh, je ne sais pas comment faire pour vous signifier combien vous êtes extraordinaire, et combien mon ami lapin et moi vous commes reconnaissants. Nous protéger de ces infâmes gargouilles, c'est si courageux !" Rigone attrapa le bas de la cape de Severus et la serra fortement, y collant presque son visage. Mido en profita pour miauler et aller se frotter aux pieds du Maître es Potions. "Mon Héro !"

Sévérus haussa ostenseiblement un sourcil.

"Si vous le dites."

IL tira d'un geste sa cape. Pas la peine qu'elle soit souillée de la bave de ce cloporte.

"En attendant, vous avez rendez-vous avec le directeur."

Il sortit une lettre de son manteau.

"Vous lui donnerez ceci. Il comprendra."

Et Sévérus s'éloigna vers la porte.

"Oh. Au fait. Le mot de passe est cathrina"

Toujours à genoux, Rigone compta les points. Ils devaient approcher du 500 à 0. En faveur de l'homme acerbe, malheureusement. A croire qu'il perdait vraiment la main. Ou que l'homme le prenait réellement pour un tockard. Sûrement une conséquence du fait qu'il soit accompagné par un lapin blanc stupide...

Du moins, c'est ce que préféra se dire Rigone. Parce que sinon, il serait obligé de comparer l'homme à ses parents. Aussi méprisant qu'eux. Aussi supérieur. Aussi méchant. Humiliant. Et s'il allait jusqu'à cette comparaison, Rigone avait peur de réellement détester l'homme, et de prendre à coeur son comportement aliénant.

Et ce serait mauvais, très mauvais.

- Vous me laissez donc." Chouina faussement Rigone en attrapant la lettre. "Vous... est-ce que Mido et moi aurons le plaisir de vous revoir ? Est-ce que... nous pourrons nous reparler ? Le son de votre voix froide et morte est si rassurant. Vos intonations de croc mort égaré nous prennent au coeur. Mido ne pourra plus jamais s'en passer."

Mido approuva, bien que visiblement loin de comprendre les mots tordus de son Maître. Et un lapin qui approuve, ça lève simplement un regard vide vers vous, tout en se roulant sur le sol.

- Mais nous comprenons. Oh, non !" Rigone prit un air défait et posa une main sur son lapin, qui s'immobilisa, comme mort. "Ne péris pas, mon ami. Comprenons ! Tout sosie de Dalida a une vie riche et occupée. La scène l'attends."

Sur ces mots, Rigone se releva, son lapin contre lui, et tourna le dos à l'homme.

- Allez-y. Je ne vous retiens pas !"

Sévérus eut presque une expression de surprise sur son visage. (à marquer d'une pierre)

"Vous tournez dans le sado-maso ? Merci mais sans moi. Je ne suis pas de ce bord-la."

Ah oui, le lapin aussi.

"Ni dans la zoophilie. Et vous ressemblez davantage à Dalida que moi."

C'était qui au fait cette Dalida ?
Décidément, encore une énigme poudlarienne. des fois, il se demandait si le sado maso, c'était pas lui.

C'était pas faux. Mido sembla d'accord également, puisque le lapin se permit de ricaner. Sérieusement, d'où Mido osait-il des choses pareilles ?

- Arg !" Rigone se retourna et lança un regard sévère au professeur. "Vilain garçon ! Filez d'ici immédiatement. Je n'sais pas si vous faites dans la Zoophilie, que ce soit avec Mido, les chouettes ou Dalida, mais vous avez une très mauvaise influence sur mon familier. Allez, ouste !"

Rigone eut l'air d'oublier complètement qu'il ne s'adressait pas à un élève. Ni à un gamin de 5 ans. Ni à Mido... Quoi que Mido avait toujours été un privilégié...

- Et plus vite que ça. Ou bien vous me disserterez 15 parchemins sur l'importance d'avoir un distributeur de coca cola dans tout établissement qui se respecte."

Euh, c'était pas l'un des devoirs stupides qu'il avait donné à la gamine... comment s'appellait-elle déjà ? Maria, ou quelque chose comme ça. Etonnante fillette ! Il l'aimait bien, elle.

C'était quoi ca ? Sévérus ne sortit pas. Il se retourna et se dirigea froidement vers le fouteur de trouble.

"Oseriez-vous répéter ce que vous venez de dire ?" demanda-t-il froidement. Froidement... Glacialement plutôt. Comment ce cloporte osait-il le prendre pour un élève ? Lui !! Le grand Sévérus Rogue, maître de potion, ordre de merlin et tout le toutim.

Rigone n'était pas particulièrement impressioné par le ton. En fait, ce fut plutôt le sens des paroles de la Dalida Poudlardienne qui l'interpela. Evidemment, le plus jeune des deux hommes avait parfaitement saisit où se situait le problème. Tout comme Mido qui, pour le coup, rasait le sol en signe de totale soumission, visiblement glacé par le ton employé.

Mais c'était si tentant.

- Ow..." Souffla Rigone en s'approchant à son tour de l'homme, l'air franchement ennuyé. "J'imagine que l'intitulé est trop long."

Rigone secoua la tête et un sourire faussement amusé se déssina sur ses lèvres.

- Prenez des notes." Puis d'une voix exagérément lente, comme s'il s'adressait à un gamin particulièrement stupide, Rigone se fit un devoir de répeter. "L'importance - d'avoir - un - distributeur - de - coca - cola (en deux mots) - dans - tout - établissement (une école, par exemple) - qui - se - respecte."

"stupefix"

Une fois le bougre stupéfixé, le maître des potions put user de son art en toute oisiveté. Après tout, il étai bien le seul à savoir que ces appartements étaient occupés. Il prit donc un malin plaisir à réaliser les potions qu'il allait utiliser devant lui. Des potions qu'un maraudeur de 13 ans savait utiliser. Comment il affirmati une telle chose ? Simple, en son temps, il en avait été victime.

Puis il fit ingérer les potions au concierge. Une à une. Résultat : le concierge devint une concierge avec de magnifiques cheveux blonds longs et bouclés. Bref, une Dalida dans toute sa splendeur.

"Vous avez raison, elle était jolie Dalida."

D'un petit coup de métamorphose, la concierge eut droit à l'uniforme taille mini des petites japonaises. Une invitation au viol pour qui était de ce penchant. Oh oui, aussi.

Une deuxième potion plus tard et la concierge était dotée d'une queue de lapin, de dents de lapin, et d'oreilles de lapins.

"Puisque vous aimez tant ces petites bêtes à fourrures."

Voila, c'était bien comme ca. Sévérus lava sa paillasse consciencieusement.

"Le sort s'annulera d'ici dix minutes. Pour les effets des potions... et bien... il vous faudra trouver le contre poison ou... venir me le dmander comme il le faut. Si je ne suis pas satisfait, vous irez vous faire voir."

*Qu'il essaye de trouver le contre poison, les effets secondaires n'en seront que plus comiques.*

Et encore, le pauvre n'avait pas encore dit un mot. Sans quoi il sse serait rendu compte qu'il avait également la voix de Dalida (voila qui va plaire à Tao)

Mido n'osait plus bouger une oreille. Pendant tout le manège du Maître es Potions, le lapin s'était conforté dans son immobilité et son silence. Cependant, quand les potions prirent effet, Mido s'autorisa un autre ricanement. C'était très compulsif. Evidemment, le lapin n'avait absolument pas saisit les expliquations de Rogue. Mido ne comprenait réellement que son Maître. Mais ce que le lapin avait sous les yeux suffisait à comprendre ce qu'il se passait, avec ces étranges potions.

Le lapin alla s'accroupir à côté de la tête de son Maître et reniffla ses toutes nouvelles oreilles de lapin. Elles sentaient l'humain. Mais elles étaient douces, jugea t-il quelques secondes plus tard en y frottant le bout de son museau.

Rigone, lui, aurait voulu hurler. Il ne réagissait plus aussi rapidement qu'avant, face aux sort. Ou alors l'homme était il très entraîné pour en jeter à une vitesse affolante. En tous cas, que ça vienne de l'homme des cavernes ou de sa vie dans le monde moldu, Rigone avait encore une fois été maîtrisé. Humilié.

Une sorte de colère froide se répendait dans ses veines. Repoussée en boucle par une autre vague, de calme cette fois.

C'est lorsque l'homme lui fit boire chacune de ses potions, en lui décrivant leurs effets que Rigone se décida. Désormais, il haïrait de toute son âme cet homme. Et qu'importe comment il s'y prendra.

Lorsque Mido en vint à reniffler ses toutes nouvelles oreilles, Rigone sentit une fois de plus une envie de meurtre l'envahir. Envie que Mido ressentit immédiatement puisque l'animal s'éloigna, se posant sur son postérieur et réadoptant une posture figée. La lapin cligna tout de même les yeux, incertain. Une fois son Maître libéré, l'animal préssentait que les choses iraient plus mal. On venait de toucher un Arakins dans sa fierté. Et si Rigone Arakins n'aimait pas spécialement s'associer aux precepts familiaux, il n'en restait pas moins un homme fier.
Fier et gentil. Très gentil, même. Du moins selon son familier.

Ce qui laissait présager que Rigone ne resterait pas longtemps furibond. Mido l'éspérait. Après tout, Rigone n'avait pas pour principe de montrer de la colère pour quoi que ce soit. C'était un sentiment personnel, et Mido savait pertinemment que Son Maître n'agissait jamais en fonction de sa propre personnalité. Ou de ses propres sentiments.

Donc il serait calme. C'était rassurant. Sinon, le lapin ne donnait pas cher de la peau du croc mort.

[Notons quand même que Mido n'a pas réellement de pensées aussi élaborées. Le lapin est plus simple : Rigone jamais en colère. Donc Rigone sera calme. Mais pressent que Maître vexé. Donc incertain. ]