Encore et toujorus au travail

Enfin... encore et toujours. NOn, disons plutôt que pour une fois, au lieu de retourner sa secrétaire sur son bureau, il travaillait vraiment. Bon, fallait dire aussi que le Maître n'était pas vraiment content des dernières informatiosn qu'il avait recu. les choses ne se déroulant pas assez vite à son goût. Alors, le Ministre n'avait d'autre choix que de travailler à son tour. Bien qu'il déteste ca.

Il était si loin le temps où il gérait un Bordel. C'était pourtant tellement plus agréable.

Akimi arriva à hauteur de la porte du bureau de Mr le Ministre. Monsieur, la bonne blague. Ce gars ne méritait même pas qu'on lui offre du "Monsieur le ministre". Akimi fit signe à Tao de s'arrêter.

- Je préfère y aller seule, d'abord, avec le chat." Accompagnant geste et parole, Akimi se saisit du chaton, le réassomant au passage. Sait-on jamais les idées qui pouvaient traverser le mi-cerveau de la bestiole. Elle n'avait aucune envie de courir après un matou noir en fuite. "Rejoins-moi à l'intérieur dans 5 minutes."

Si le ministre bourdait face à Tao, la situation pourrait facilement déraper. Akimi n'en avait pas non plus envie.
La jeune fille frappa trois coups secs sur la porte et l'ouvrit, se faufilant dans le bureau, l'air sûre d'elle, un chaton dans les mains.

Mais mais mais... NON

"MION"

Il ne voulait pas aller dans ses bras à elle !! Elle était qu'une vilaine méchante qui faisait toujours mal !! Allez, quelques coups de griffes !!

Mais voila, le chaton ne put se révolter bien longtemps, assomé par sa tortionnaire.

En parlant de tortionnaire, le Ministre était occupé à torturer sa plume quand on toqua à la porte. Sûrement sa secrétaire avec son thé.

"Entrez a chère. Entrez."

une petite gaterie lui ferait surement du bien.

- Ma chère." Siffla Akimi avec un air narquois. "Je ne crois pas non."

Sûrement pas, même ! "Jamais de la vie" comme dirait Tao. Akimi alla se poster devant le bureau du ministre, adoptant un regard polaire et une attitude fière. Voir très fière, vu ce qu'elle avait dans les mains.

- Monsieur le Ministre..." Le ton sonnait légèrement ironique. Ces simples mots dans sa bouche lui donnaient envie de vomir. Elle n'aimait pas cet homme, il était fade, sans réel interêt. C'était également un porc. Et un porc sans classe, de son point de vue. "J'ai une surprise pour vous."

Ouai, une surprise. Mais pas réellement pour lui, au fond. Ce qui l'intéressait serait la joie du Maître. Et sa propre gloire, évidemment. Mais le ministre... ceci dit, ce larbin était un intermédiaire obligatoire.

Oh merde... encore cette furie glacée. Quelle horreur !!

Le visage du MInsitre s'était aussitôt refermé. Pour ne pas dire qu'il s'était mis en mode dégout. Enfin bon. Le maître aimait la gamine alors...

"Une surprise ?"

De quel genre ? Encore des langues de plombs qu'elle avait descendu et qu'il allait devoir couvrir ?

Le mépris latent du Ministre était pour elle absolument délicieux. Elle aimait cette impression de s'imposer à ce déchet.

- Voyons." Souffla la jeune fille en levant en l'air le chaton. "Faites marcher votre imagination, Monsieur le Ministre. Quelle surprise pourrait bien me mener ici, avec un chaton dans les mains ?"

Akimi afficha un rictus et baissa le bras, reserrant sa prise sur l'animal. Elle n'aimait pas dévoiler ses surprises sans jouer avant.

- Un petit indice peut-être ?" Proposa ironiquement la jeune fille.

Le ministre la fusilla du regard.

"Mannoncer que pour sauverun chaton, vous avez encore massacré trois ou quatre de mes aurors, comme la dernière fois, peut-être ? A moins que vous n'ayvez encore cassé quelques prophéties et que vous me priez de couvrir vos actes... Effectivement, quelle mauvaise surprise pourrait encore vous mener vers moi ?"

Cette fille était une calamité. Le Ministre ne comprenait toujours pas pourquoi le maître s'intéréssait à elle.

- Imbécile obtus." Marmonna Akimi, à peine froissée par les accusations.

La jeune fille aurait aimé poser les mains à plat sur le bureau de l'homme, se pencher et le tuer du regard. Faire naitre en lui ce bon vieux frisson dérangeant, lié à la peur ou à l'anticipation. A tout, sauf au froid. Malheureusement, avec un chaton dans les mains...

La jeune fille se contenta de taper du pied, échappant un grognement.

- Je n'en ai massacré qu'un seul aujourd'hui. Puisque vous manquez visiblement de quelques brides d'imagination, je vais devoir développer." La jeune fille porta le chat devant le nez du ministre, manifestant un léger agacement. "Ceci est le joujou favori du Maitre. Sous forme animagus."

On ne pouvait pas faire plus clair. Quoi que...

- Besoin que je vous le dessine ?" Siffla Akimi, moqueuse et fière. "Ou votre mi-cerveau a imprimé ?"

Les poils du chaton se hérissèrent.
Voila des mots qu'il n'aimait pas du tout entendre.
Et ce qu'ils impliquaient ne lui plaisait pas non plus.

Son ami l'avait trahi, profitant de sa faiblesse.

Déçu. Et surtout parfaitement conscient qu'il ne pouvait rien faire en l'état, le chaton ne crachait même plus. IL avait juste les oreilles baissées.

Voila qui était une très mauvaise idée. En effet, notre bon ministre était allergique aux poils de chats.

"ATCHA ATCHA ATCHA ATCHA Eloignez-moi cette bestiole !! ATCHA ATCHA ATCHA"

Dur dur d'éternuer sans arrêt. Vraiment dur dur.

Jouet du maître ? C'est à ce moment-la que la lumière se fit dans le cerveau toussant du ministre.

"Attendez-la. Vous l'avez eu ou votre chaton ATCHAnagus ?"

Ils l'avaient quand même pas kidnapé à Poudlard ? Si ?

Akimi recula instinctivement, se mettant hors de portée d'éventuels postillons. Elle nota l'allergie dans un coin de son esprit. Voilà une arme qui allait lui plaire et dont elle prévoyait d'abuser.

- Dans mon bureau." Ricana la jeune fille. "Il est arrivé en même temps que mon frère."

Akimi lança un regard au chaton, s'étonnant intérieurement de l'air prostré qu'il avait. Elle s'attendait à plus combattif.

- De Poudlard." Précisa la jeune fille d'un ton dépassé. "Vous savez, cette étrange école."

Un ministre allergique et en colère... je vous laisse imaginer le tableau. C'est indescriptible avec des mots.

"Mais vous êtes Aa maladeTCHA !! Vous croyez qu'ils ATCHA vont pas remarquer ATCHA qu'il leur manque un élève ATCHAAAAAAAAAa !!! Le maître n'a pas ATCHA besoin d'avoir le direvteur et Sévérus Rogue sur le dos ATCHA !!"

Surtout Sévérus Rogue d'ailleurs...

Ceci dit, bonne nouvelle, il avait la confirmation que c'était bien ce gamin que le maître voulait.

OO oh merde, il avait... avec le favori du maître !! Oh merde.

C'est ce moment là que choisit Tao pour entrer à son tour dans le bureau. Les cinq ou dix minutes demandées par sa soeur s'étaient largement écoulées. Le gamin avait parfaitement saisit les derniers mots du Ministre. Le joyeux luron grimaça un sourire en direction de sa soeur, notant qu'elle était en mode défensive, c'est à dire hautaine, fière...

- Ils le remarqueraient forcément." Déclara donc immédiatement Taokin, avant même d'être arrivé en face du bureau. "Maintenant ou plus tard ! Pourquoi est-ce qu'on devrait attendre un autre moment ? De toutes façons, c'est fait."

Le joyeux luron n'arrivait pas à s'empêcher de lorgner le chaton, ressentant comme un irrésistible besoin de le tenir lui-même dans ses mains. Pas qu'il n'ait pas confiance en Akimi, mais ses doigts quémandait sans son autorisation de donner quelques caresses.

La jeune fille ne recula pas spécialement, peu effrayée par les vociférations du déchet qui servait de Ministre de la magie. Elle aurait voulu au contraire avancer, jeter le chat sur l'homme, et le lacérer elle-même. N'est pas autorisé à hurler sur Akimi Miharu le premier clampin venu. Sorcier ou pas. Ministre ou non.

Elle remercia mentalement son frère d'être entré, notant que l'intervention correspondait plus ou moins à ses pensées.

- Surveillez vos élans, Monsieur le Ministre." Claqua t'elle quand même en signe d'avertissement. "Vous vouliez tous ce foutu gamin, vous l'avez. Vous le gardez. Je me fous de ce Rogue ou du Directeur. C'était pourtant clair, il me semble, nous livrons le môme et nous gagnons tous."

Elle gagnait, surtout. La fierté, la liberté de Tao, plein plein de choses très présentes dans son esprit. Nerveuse malgré elle, Akimi placa le chaton dans les mains de son frère et s'autorisa enfin à croiser les bras, au moins pour se donner meilleure contenance.

Le Ministre la regarda de haut.

"C'est votre choix après tout. Mais alors... Démerdez vous. Allez vous vendre au maître si vous voulez. mais sachez que je devrais protéger ma place. Pour moi et pour le maitre. Aussi serai-je obligé de vous déclarer hors la loi, de vous discréditer et de lacher les aurors sur vous. Sans quoi je perdrai la confiance du peuple et ne pourrai plus remplir le role que le maitre m'a donné. Je doute que celui-ci apprécie d'avoir les aurors sur le dos. Meme s'ils ne trouvent rien. Meme pour son jouet. Apprenez la finesse jeune fille. Mais faites le si vous voulez. C'est votre choix."

Qu'elle le fasse !! Ainsi il se débarasserait de cette famille de morveux.

Tao fronça les sourcils et serra le chat contre son torse. Pas qu'il était nerveux, mais presque !
Alors quoi ? Qu'est-ce qu'ils devaient faire, maintenant ? Le joyeux luron comptait sur sa soeur pour les sortir de ce qui s'annoncait comme un sacré pétrin. Ca lui avait quand même coûté pas mal d'emmener Duo ici. Mais si en plus ça n'avait servit à RIEN ?!

En tous cas, il n'y avait plus rien à dire... du moins lui ne trouvait plus de mots.

Akimi fronça elle aussi les sourcils. Si elle était emballée, un peu plus tôt, voilà qui avait réussit à la refroidir. Et refroidir un bloc de glace, mesdames et Messieurs, c'est pas rien. La jeune fille reniffla et envoya un signe de tête sec au ministre. Elle tourna ensuite les talons, rejoignant la porte. Elle indiqua au passage à Tao de suivre le mouvement. Rester ici plus longtemps ne mènerait pas à grand chose.

- Vous en porterez la responsabilité. Nous renvoyons Chaton de là où il vient, mais je vous préviens..." Akimi lança un regard incendiaire au ministre. "Vos saloperies vous coulerons un jour. Sûrement avant qu'elles ne nous coulent."

Elle se comprenait. Les aurors ne lui faisaient pas peur. Pas plus que le certain Severus Rogue. Ou Poudlard !

- Allons-y Tao." Akimi ouvrit la porte, suivie de près par son frère, et referma derrière elle.
BANG. Au diable la douceur !

Leministre ne releva pas. Ca ne servait à rien. Cette gamine n'était qu'une gamine qui s'y croyait trop. Elle se croyait importante pour le maitre alors qu'elle n'était qu'une poupée parmis les autres. Meme luia vait conscience de n'être qu'une marionnette du maître. Celui-ci n'avait aucun respect, aucun intérêt poru personne. Dès que la poupée gênait, elle était éliminée.

Mais les idéaux du maître étaient les siens. MOurir pour ces idéaux lui convenait.