--Un Arakins à Gringott-Land

Le très non-estimé Rigone Arakins, descendant direct et aîné de la préstigieuse famille Arakins, fit honneur au sang-pur de sa lignée en débarquant dans la banque sorcière Gringott, vêtu d'un impeccable costume noir taillé Moldu.

J'ai dis "fit honneur" ? Ah, pardon, ce serait plutôt "trahit une fois de plus le rang et les precepts familiaux des sang-purs..." en débarquant habillé comme un vulgaire homme d'affaires moldus.

Et il s'en foutait. Parce que, franchement, il avait la classe, comme ça. D'ailleurs, il était même trop bien habillé, quand on savait qu'il allait voir des gobelins.

Ses pas le guidèrent instinctivement vers le premier Gobelin qu'il vit, posté derrière un comptoir Gringottien sommaire. Rigone reniffla et fronça les sourcils une fraction de secondes, légèrement dérangé. Ca faisait si longtemps qu'il n'avait pas vu l'une de ces créatures, ni même ce lieu.

Probablement trop longtemps.

*J'avais oublié combien les gobelins étaient moches.*

- Hum... Bonjour ?"

Mais il n'avait, en revanche, pas oublié, qu'un gobelin était assez tatillon, en général, vis-à-vis de la politesse.

Le gobelin en face de lui releva le nez de son éternel registre des visites et échange. Forcément, aujourd'hui, c'était lui qui était d'astreinte d'accueil. A lui la corvée d'accueillir ces hideux sorciers venant leur ôter leur précieux argent. Que des petits voleurs ces sorciers. Ils donnaient et reprenaient ensuite.

Donner, c'est donner. Reprendre, c'est voler.

Oui mais voila, ici, c'était la coutûme. Les gobelins devaient rendre ce qu'on leur avait donner. Alors il s'y pliait. De mauvaise grâce, mais il s'y pliait.

Et justement, quelqu'un était devant lui et venait de dire bonjour. Cet horrible mot que les sorciers utilisent pour dire qu'ils sont la. Il est bien loin le digne salut gobelin.

Et lui-même utilisa cet horrible mot.

"Bonjour."

Et la formule de base suivante.

"Vous désirez ?"

Nous voler notre argent, sale petit voleur. En plus, t'es mal habillé.

Rigone faillit presque pousser un sifflement admiratif face à la réaction plate et quasi-amorphe de la créature face à lui. Ca aussi, il avait oublié.

Gagné par la monotonie probablement propre aux gobelins, Rigone répondit lui-même sur un ton absolument dénué de tout entrain.

- Retirer de l'argent."

Court. Profond. D'une logique implacable.

- Ensuite, j'irais rejoindre ma Terre promise." Renchérit l'homme d'une voix tout aussi morne, quoi qu'agrémentée d'un air lointain.

Proche de se laisser tomber au sol, inerte et inanimable, Rigone posa un regard vide sur la créature et se contenta de l'observer, sans ciller.

- Le Royaume d'Outre-Tombe m'attends."

(PTDR)

Le gobelin le regarda comme on regarde un éléphant dans un troupeau d'éléphants. Même si, dans sa tête, c'était comme on regarde un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ce sorcier était décidément... un sorcier quoi. Un fou idiot sans cervelle.

Un crétin qui voulait leur voler leur argent mais...

"Vous avez votre clef ?"

Et oui, niark niark. sans clef, pas de vol. Ici, on ne peut pas casser les fenêtres : y en a pas. Pas de magie possible. Non non, sauf si on a les clefs... Et comble de malheurs, beaucoup ont des clefs.

Pfuuuuuuuu. Mauvaise idée de leur chef ca. Donner des clefs.

Bref, obnubilé par sa clef, le gobelin n'avait aucunement prêté attention à ces histoires d"'outre tombe. Grand bien lui fasse s'il voulait partir. L'argent reviendrait aux gobelins.

Rigone encaissa très difficilement la demande, son cerveau marchant inexpliquablement à deux à l'heure. On lui demandait sa clef.

Plongeant d'un geste volontairement lent sa main dans la poche droite de sa veste, Rigone en extirpa une clef et la tendit au gobelin, son bras tremblant face à l'effort.

Jusqu'à qu'une lumière se ravive en lui et que l'aîné Arakins, sortant brutalement hors de son rôle de cadavre ambulant, éloigne la clef de la face hideuse du gobelin.

- Vous savez conduire, au moins ?" Se méfia le sorcier, l'air suspicieux, la clef de sa petite voiture moldue disparaissant au creux de sa main. "Montrez moi votre permis, sans quoi, vous pouvez vous la mettre entre les oreilles, bien profond, ma clef."

Pitié, aucun commentaire...

Conduire ? Votre clef ?
Le gobelin regarda alors plus en détail la dite clef. Du moins dans ses souvenirs brefs vu quele sorcier avait de nouveau caché le trésor interdit.
C'était pas une clef d'ici ca !! C'était... une clef de contact de voiture !! Oh puis pas n'importe laquelle !! Une tite Ax. Vous savez, ces bagnolles qui coutent rien, qui tiennent pas la route et avec lesquelles on peut faire du rodéo mais surtout pas freiner (véridique, c'est des dangers publics ces bagnolles); Ses bijoux préférés.

Le gobelin en eut des lumières dans les pupilles.

"Bien sur que je sais conduire."

Enfin, les wagons de Gringott. Parce que les Ax, son plus beau plaisir n'était pas de les conduire mais de les démonter.

Rigone leva les yeux au ciel, dépassé. Non, sérieusement, un gobelin conduisant. Rien que ça ! Si les gobelins savaient conduire, il le saurait, quand même !

Et puis quoi encore, des sorciers en moto volantes peut-être ?

- C'est ridicule." Articula Rigone à l'adresse de la créature. "Est-ce que vous avez au moins un moyen de me le prouver ? D'ailleurs, je ne vois VRAIMENT pas pourquoi vous mériteriez mes clefs. Ma voiture est un bijou, alors, vous la confier... sans permis... Non, ri-di-cu-le !"

Le gobelin rit jaune.

"Votre voiture, un bijou ? Non, une lanborgini, c'est un bijou. Une F50, c'est un bijou. Une carrera, c'est un bijou. Une Ax, c'est un cercueil, monsieur. Aucune tenue de route, des freins qui laissent passablement à désirer. Un train de direction qui a trop de jeu pour réagir en cas de problème. Et ne parlons pas de conduire sur du verglas. Un habitat intérieur mal fini et minuscule. Des couleurs ignobles. Un moteur de rien du tout. (je sais plus combien de chevaux ca a ca). Votre voiture n'est pas un bijou. Et pour votre information, j'ai mon permis de conduire, anglais, USA (y en a un ?), français, japonais, chinois et bien d'autres encore. Alors votre voiture, je m'en contrefiche. D'autant que ce n'est pas dans votre voiture que vous allez pouvoir trouver votre argent. Maintenant, s'il vous plaît, votre clef ?"

Bon, il allait la lui donner sa clef de coffre oui ? C'est que le temps, c'est de l'argent. Et la, il en perdait beaucoup.

Eh bien, c'est qu'il s'y connaissait, celui là ! Les gobelins étaient vraiment plein de surprise. Légèrement déstabilisé par la tirade, Rigone laissa un long silence peser quelques instants, jusqu'à qu'il comprenne que -oui oui- Monsieur le gobelin avait bien terminé de parler.

- Hum... Oui, bien sûr." Rigone haussa les épaules et plongea une main sous son col de chemise, en ressortant un collier dont le pendentif était... la clef. Pas très original.

Il ôta le "collier-clef" de son cou et l'envoyea sur le gobelin, l'air juste indifferent.

- J'espère au moins que vous conduisez les wagons aussi bien que vous babillez..." Rigone croisa les bras. "Vous avez un débit impressionant."

Le gobelin le fusilla du regard, plus que mécontent qu'on remette encore en doute ses capacités de conduite après ce qu'il venait de démontrer. Son rêve était de conduire une formule 1 pour essayer et surtout, SURTOUT, de faire le Paris-Dakar. Mais bon, avec sa tête, il ne pourrait passer inapercu auprès des moldus.

Il hésita quelques temps à laisser "malencontreusement" tomber la clef dans la bouche d'aération en dessous de lui. Mais il se ravisa. C'est que le chef lui passerait un de ces savons... Pas comme ca qu'il aurait une augmentation et qu'il pourrait sauver une petit partie du trésor dilapidé par ces foutus sorciers.

C'est en ronchonnant qu'il descendit de sa borne, appela un gobelin pour le remplacer et avanca, sans prévenir le sorcier que celui-ci devait le suite. Peut-être qu'il oublierait et que le coffre serait à lui. Après tout, maintenant, il avait la clef.

Rigone resta sur place, observant le départ du Gobelin sans même broncher. Il avait probablement envie d'aller aux toilettes, après tout, même un gobelin peut avoir des envies pressantes, non ?

Tapotant le guichet d'un air distrait, Rigone se prit à observer un peu les lieux. Et remarqua qu'il y avait vraiment beaucoup de gobelins, ici.

- Je suis au carrefour de la laideur..." Souffla le sorcier. "Gringott-Land..."

Et seul. D'ailleurs, que faisait ce gobelin ? SON gobelin. Celui avec sa précieuse clef. Rigone fronça les sourcils et le chercha des yeux, songeant que la pause WC devait être terminée pour la créature.

Et remarqua que, tout aussi moches les un que les autres, les gobelins avaient la fâcheuse tendance à se... ressembler. Dépité, le sorcier tapa un peu plus fort sur le comptoir, de manière compulsive.

- C'est l'enfer. Moches moches moches. Pareils, et moches."

Le gobelin qui avait remplacé l'autre fusilla à son tour le sorcier.

"On ne détériore pas le matériel qui n'est pas le notre. Votre guide vous attend. Il n'a pas l'air content d'attendre d'ailleurs..."

En effet, le gobelin qui avait la clef l'attendait au bout. Ben oui quand même, il se doutait bien qu'il aurait eu des ennuis avec ses patrons s'il le laisait rééllement et totalement en plan. Alors il avait attendu, se marrant intérieurement de l'air tarte du sorcier. Douce vengeance que celle-la.

Loin d'être touché par le regard du gobelin, Rigone lança un regard vers son guide et arrêta de maltraiter le comptoir. Avec une moue, le sorcier se passa une main dans les cheveux et se dirigea vers son gobelin routier.

A mi-chemin, cependant, ses pas décidèrent de se faire plus lents. Définitivement plus lents. Et plus courts.

Rigone souffla et sentit une sorte de malaise l'envahir. Arrivé à la hauteur du gobelin, le sorcier déglutit et lorgna son guide.

- Et si nous allions plutôt boire un jus de citrouille, qu'en dites-vous ?"

Le gobelin le regarda de haut en bas. C'était quoi ce truc la encore ?
Enfin, s'il voulait partir...

Il lui tendit sa clef.

"Jamais pendant le service. mais si vous préférez quitter les lieux, libre à vous. Je vous rends votre bien et retourne à mon comptoir."

et voila qu'il attendait que ce vil voleur reprenne sa justification de vol, cet objet qui l'autorisait à les voler. Cela n'allait pas du tout avec ses convictions. Oui mais voila, s'il ne le faisait pas, il se ferait virer alors...

Rigone ne fit pas un geste pour récupérer sa clef, se contentant d'y jeter un regard angoissé. Sérieux, il la sentait très mal cette visite à son coffre. Aussi mal que son retour dans le monde des sorciers.

- Après le service, alors." Soupira Rigone en fourrant ses mains dans ses poches. "Contentons nous d'aller visiter mon coffre, je vous suis."

Oui, enfin, si ses pieds acceptaient.

- Oh et, au passage, est-ce que les Dames Gobelins sont aussi..." Rigone amorça un pas en avant et eut un léger sourire, ressemblant à une grimace. ".... gobelines ?"

Le gobelin se remit en route. Décidément, ce sorcier ne savait pas ce qu'il voulait. Au fait, il le suivait finalement ?

Il se retourna pour entendre une question... stupide. C'était quoi encore cette idée ? Il s'intéréssait aux gobelines ? Il n'avait donc pas trouvé de sorcière assez folle pour l'épouser ? Remarque, vu le caractère... et l'air pas fut fut. Oui, c'était compréhensible. Mais de la à se rabattre sur une gobeline !!
Qu'il aille voir les Vélanes ! Non, elles le rejeteraient. Il était trop laid.
Les nymphes ! Pareil.
Bon ok... alors les géantes ou les centaures. Mais pas les gobelines !! Voyons. Bah de toute facon, il n'avait aucune chance.

" Si vous vous intéréssez aux gobelines pour votre marriage, oubliez. Elles ne s'interessent qu'à ceux de leur race. Faut créer la génération suivante quand même."

Copuler avec un sorcier.. ou même avec un humain... BEURK. Si en plus, cela engendait une descendance... Pauvre future maman.

Rigone le dépassa, grimaçant, certain que son teint avait viré au vert. Une gobeline. Epouser une gobeline. Déjà, épouser quelqu'un, lui semblait aussi impossible qu'horrible. Mais alors, une gobeline.

C'était comme s'il décidait de ... coucher avec son guide ! Non ? D'ailleurs, d'où lui était venu cette question ? Pour faire d'aussi horribles créatures, les mamans gobelines devaient forcément être hideuses.

Rigone porta une main à son coeur, se sentant défaillir sous les images crées par son esprit.

- Je ne m'en remettrais jamais." Souffla Rigone. "Moi qui rêvais d'engendrer des monstres, quelle déception..."

Le gobelin préféra ne rien répliquer. Sa réponse aurait trop sûrement été vulgaire. Aussi s'abstint-il.
Il se contenta d'accélérer le pas et de ne plus s'arrêter ou vérifier si le sorcier suivait. Il ne fallait aps pousser non plus.

Ils arrièvent au niveau des wagons. L'Un d'eux se présenta devant eux. Le gobelin s'assit aux commandes.
Bien, ce type trouvait les gobelines hideuses, expliquait que les gobelins ne savaient pas conduire, voulait leur voler de l'argent en toute impunité... Une petite vengeance ne ferait pas de mal si ?

Après tout, il était l'un des meilleurs conducteur de wagons grande vitesse.

Rigone haussa un sourcil quand ses yeux se posèrent sur le wagon. Avec une certaine réticence, le sorcier s'installa à son tour, s'agrippant automatiquement aux rebords. Essayant de chasser son appréhension (inexpliquable, d'ailleurs, il ne risquait probablement rien, le gobelin savait ce qu'il faisait, non ?) Rigone décida de prendre sur lui.

- Ohhh, un manège. Un peu rouillé, sans ceinture, mais..." Rigone déglutit et tenta un ton plaisantin. "... j'adore les manèges ! Pas vous ?"

Le Gobelin sourrit sadiquement. Voila une très bonne question.

"Oh si. surtout les montagnes russe avec des aiguillages. Comme ca, on peut rallonger le voyage. On y va ? Accrochez-vous."

Sur ce, le gobelin mit en route la machine.... à vitesse maximale et sans amortisseurs pneumatiques. Autant dire qu'ils furent secoués comme des sacs de patates. Sauf que le conducteur avait droit à un siège sur coussins d'air. Ca aide. Que j'étais bon. Une poussée d'adrénaline. Le vent dans les rides. Un régal. Et voir pâlir son voyageur, un délice.

délice qu'il rallongea en parcourant pratiquement la totalité des rails de Gringott. Enfin, le wagon ralentit.

Toujours fermement accroché aux côtés du wagons, Rigone mit un moment avant de comprendre qu'il s'étaient arrêtés.
Pâle comme un mort et presque certain que son estomac allait lui ressortir par les trous de nez, le sorcier fit un bilan mental :
1) Il était encore vivant.
2) Ses membres tremblaient comme des malades.
3) Le gobelin était un taré.
4) Ses trippes dansaient probablement la salsa.

- Bordel." Souffla Rigone en fermant les yeux quelques instants, les images du terrible voyage pulsant sous ses paupières. "On devrait faire enfermer les gobelins dans leurs propres coffres. Malades. Des malades..."

Reprenant une respiration plus tranquille, Rigone rouvrit les yeux et porta une main à son coeur, ses membres tremblant encore et sa pâleur toujours au rendez-vous.

- On est arrivé ? Merci Merlin."

Le gobelin n'avait pas perdu son sourire.

"Ah nan, on est à un feu rouge monsieur. Vous voyez pas ?"

Et hop, le feu passa au vert. Ils repartirent de plus belle. Bon, en réalité, ils étaient effectivement arrivés, et c'était poru cela que le feu était rouge. Mais notre ami gobelin n'avait pas du tout aimé la remarque sur les gobelins à ranger dans les coffres. Quoi qu'ainsi, plus personne ne pourrait voler leur trésor...

Cette fois, Rigone vira au vert, comme le feu. Résigné, le sorcier ferma les yeux, sentant le vent lui faire décoller toutes ses mèches soigneusement peignées. Ses trippes avaient délaissé la salsa et entamaient désormais un Rock sauvage et mouvementé.

C'en fut par ailleurs trop pour Rigone.

- Je vais... Je vais..." L'homme lança un regard en direction du gobelin. "... vomir."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Avec une sorte de joie malsaine, Rigone libéra ses trippes... sur son guide.

(niark niark)

Ne croyez pas que les gobelins ne connaissent pas ce genre de problème. Le sorcier derrière n'était pas le premier. Certains avaient l'estomac tellement fragile que même une AX en ligne droite à 10 à l'heure lse rendrait malade. Aussi les gobelins avaient-ils équipé leurs wagon de quelques petits gadjets. Dont un magnifique bouclier "retour à l'envoyeur" qui protégeait le conducteur de certains désagréments. Faut dire que depuis qu'un demi-géant leur avait vomi dessus... C'est que ca en avait dans l'estomac ces créatures la !!

Vous imaginez le résultat ? Non ? Ben regardez. Vous avez désormais un magnifique sorcier prétentieux et imbu de lui-même.... couvert de vomi, ridicule, puant (petit détail à préciser, celui-ci aurait-il mangé de l'ail ?), collant, sale et je vous passe les détails. La digestion était loin d'être achevée. Et quelqeus morceaux subsistaient sur l'anciennement ensemble potable de moldu.

En un mot : SPLASH.
Rigone, les yeux fermés, pria mentalement tous les grands sorciers du monde de lui venir en aide. Recouvert de ses propres rejets, le sorcier avait probablement l'air de beaucoup de choses : sauf de ce à quoi il ressemblait au départ.

- Charmant." Couina Arakins en se passant une main sur le front, receuillant par ce geste un peu de la bonne confiture offerte par son estomac. "Vraiment charmant."

Avec un soupir, le sorcier plongea son autre main (miraculeusement épargnée) dans une de ses poches (pas épargnée, elle) et en tira... une sorte de mini sceptre étrange. Avec un mouvement négligeant de celui-ci, le plus gros des dégâts disparut.

- La prochaine fois, je vous aurais. C'est une promesse..."