PRESENTATION DE CARLISLE HOPE
I. IDENTITENom: Hope
Prénom: Carlisle John
Âge: en apparence 22 ans. En réalité, il a plus de 200 ans.
II. PHYSIQUECarlisle est assez grand, approximativement 1m80, et finement musclé. Il a des attitudes de dandy, qu'il entretient avec des tenues raffinées, et ce depuis son adolescence. Ses cheveux d'un noir de jais son assez longs et d'une raideur impressionante, encadrant un visage aux traits fins et aux accents juvéniles. Ses yeux, d'un vert foncé, deviennent noirs sous l'effet de la faim et de la colère, dans un contraste étrange avec sa peau de porcelaine. Aucune cicatrice ni aucun signe particulier ne vient entacher le blanc de cette peau, froide et lisse comme la glace.
Il s'habille toujours de vêtements moldus, puisqu'il n'a jamais été un sorcier, il affectionne particulièrement les jeans et les vestes de velours, il aime aussi se parer de costumes à la moindre occasion, car il sait que sa perfection inhumaine est généralement appréciée de la gent féminine. Il a la démarche nonchalante et lorsque la faim ne le fait pas souffrir, il sourit souvent, montrant au monde ses dents blanches et luisantes, qui pourrait trancher la chair sans effort.
III. CARACTERE ET PSYCHOLOGIEIl ne le nie pas, il est d'un caractère très narcissique, c'était d'ailleurs le cas même du temps où il était humain. En revanche, il a toujours été d'une politesse et d'un flegme irreprochable. Il relativise toujours les évènements, et pèse le pour et le contre avant de se jeter dans la gueule du loup. Mis à part sa soeur, il n'est attaché à rien ni personne, et les plus grands malheurs du monde le laissent de glace. Il se range toujours du côté où il a le plus à gagner, et où il est sûr d'obtenir sa tranquillité, ce qui n'est pas toujours aisé à cause de sa condition. Il n'a plus vraiment de notion du bien et du mal, pour lui tout est relatif, et il se tient en parfait équilibre au milieu des deux camps, comme un spectateur.
IV. HISTOIRECarlisle est né en 1789, dans une des nobles familles de Londres, un jour d'octobre dont il ne se souvient plus de la date exacte. C'est en accouchant de Carlisle et de sa soeur jumelle que Rose Hope decède, comme beaucoup de femmes à cette époque. Son père, Jonathan Hope, s'occupe donc seul, aidé de ses domestiques, de ses deux enfants. Ils les élèvent en leur donnant plus d'amour et de présents que nécessaire, et les deux enfants finissent par être pourris-gâtés, inconscient de leur chance ni de leur condition.
Les deux jumeaux ne se séparaient jamais, quoi qu'il arrive. Ils mangeaient, jouaient, sortaient, étudiaient et dormaient ensemble. Bien que dans leur enfance, ceci paraisse normal, leur entourage s'en inquieta quand, jeunes adultes, ils suivaient toujours cette même routine qui paraissait maintenant étrange et malsaine. Pour les séparer, et leur apprendre à connaître d'autres personnes, leur père les envoya étudier chacun de leur côté lorsqu'ils fêtèrent leur vingtième année. Carlisle, lui, partit en Italie, mais cela ne dura que quelques mois. C'était une véritable torture, une angoisse permanente, et il du bientot revenir au pays et y exiger de revoir sa soeur. Sa requêt fut bien sur acceptée, son père voyant qu'il n'avait d'autre choix devant l'amour et le lien surpuissant qui unissait ses enfants.
Nul ne peut dire si c'était à cause de cette séparation traumatisante, mais les jumeaux n'étaient plus les mêmes à leur retour. L'angleterre entrait dans la période du dandysme et du romantisme, et les gens nobles y vivaient de peu de vertu. Carlisle et sa soeur apprirent les joies de la vie de pêché, au grand desespoir de leur père, qui n'en sut pourtant même pas le tiers. D'orgie en orgie, vivant de repas interminables et de laudanum, ils devinrent moins que des humains. Cette vie de misère dura deux ans, sans que leur père puisse faire quoi que ce soit pour les remettre sur le droit chemin, les jumeaux étaient deux face à lui, et il se sentait impuissant, et trop faible pour renier les bébés de feu sa chère épouse.
Bien sûr, rien n'était plus dangereux à l'époque que de vivre dans pareille luxure, et Carlisle tomba malade. Lorsque la syphilis fut diagnostiquée par le medecin de famille, il sut que sa fin était proche. Il ne demanda rien à sa soeur, mais celle-ci ne le quittait toujours pas, et passait jours et nuits à pleurer à son chevet, alors qu'il était de plus en plus faible. Sans mettre son père au courant, elle fit en sorte d'être contaminée elle aussi par la maladie. Bien sûr, l'inceste était à bannir, elle contamina donc son sang en se coupant, et en coupant Carlisle. Cela marcha, et quelques semaines plus tard, ils étaient tous deux à l'agonie.
Leur père ne pouvait pas supporter encore une fois de perdre les êtres qui comptaient le plus pour lui, il fit donc ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire avant le decès de sa femme, il appella un très vieil ami, qui se trouvait être un vampire. Après des heures de pourparlers et d'explications, de cris et de pleurs, ils décidèrent que les jumeaux devaient être transformés, car il ne voulait pas les perdre pour toujours. Le vampire procèda donc à leur transformation, et les jumeaux connurent les trois pires jours de leurs existences toute entière, mort et vie confondues.
La vie ne leur manquait pas, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient sans jamais rien risquer, et ils étaient réunis pour l'éternité. Les premières decennies de leur mort furent chaotiques, ils travaillaient en duo, comme toujours, et semaient la terreur chez les humains, séduisants leurs victimes avant de les tuer. Ils aimaient cette nouvelle vie, ces nouveaux pouvoirs qui les envahissaient, et cette nouvelle assurance, cette absence de peur. Un jour, vers la fin du XIXeme siècle, ils rencontrèrent Jasper, lors d'un voyage en Italie. Lui aussi était un vampire, mais il avait changé de façon de vivre, il ne tuait plus d'êtres humains. Curieux, les jumeaux restèrent quelques temps avec Jasper, et finirent (non sans efforts) par adopter son style de vie, tellement moins cruel.
Le XXeme siècle fut le plus enrichissant pour eux, ils y apprirent l'existence des sorciers, des loups-garous, des elfes...Ils ne vivaient plus depuis longtemps dans la débauche, et ils souhaitaient maintenant faire profiter les jeunes enfants du savoir que leurs avaient apporté les quelques deux cent dernières années...Sachant qu'il n'y avait plus aucun risque qu'ils s'attaquent "par accident" à un humain, ils prirent l'initiative de regagner l'angleterre, et de chercher une école où leurs talents et leur experience seraient appreciés.